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Assurance maladie en France : Le coût de la santé en 2013

Assurance maladie en France : Le coût de la santé en 2013Les français s’inquiètent de plus en plus du coût de la santé. Avec un déficit budgétaire de la Sécurité sociale, la baisse des remboursements et la hausse des prix des assurances complémentaires pèsent sur leur budget.

Alors que le gouvernement présente, son projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013, la Cour des comptes a tiré le signal d’alarme dès le 13 septembre: le déficit de l’assurance maladie devrait atteindre 6,7 milliards en 2012. Augmenter les ressources (charges sociales, CSG, etc.) ne permettra pas de trouver l’équilibre sans endiguer les dépenses, prévient la Cour des comptes.
Après avoir grimpé de 17% en quatre ans, ces dernières devraient encore progresser de 2,9 % cette année, à 161,2 milliards d’euros, sans compter le coût des accidents du travail et des maladies professionnelles (11,8, milliards).

Des soins plus coûteux
La principale cause de l’accroissement des dépenses de santé, difficile à contenir, c’est le vieillissement de la population. Le nombre de personnes de plus de 60 ans ne cesse d’augmenter (+17,6% en cinq ans, à 14,8 millions début 2010) et le coût des soins progresse naturellement avec l’âge (lire le graphique).

Montant annuel moyen des prestations par tranche d'âges

Montant annuel moyen des prestations par tranche d’âges

Pour atténuer l’explosion des dépenses de santé liées au vieillissement, des mesures d’économies, dont chaque assuré ressent l’effet au niveau individuel, ont été prises. Entre le parcours de soins coordonné (obligation de passage par le médecin traitant, etc.), la multiplication des «franchises» de remboursement ou la baisse de remboursement (voire le dé remboursement) de nombreux médicaments, la part restant à la charge des malades augmente.

Plus chers à assurer
Si les actes lourds et coûteux, comme l’hospitalisation, sont entièrement remboursés, les traitements courants ne sont plus couverts qu’à 55%. Et bien moins encore pour les soins optiques et dentaires, dont les coûts augmentent. Résultat: 60% des personnes interrogées estiment que les soins sont trop onéreux, selon un sondage de la fondation April Santé Équitable. Se soigner devient inabordable sans les assurances complémentaires privées et les mutuelles qui prennent en charge environ 13,6% des dépenses, le «reste à charge» pour les familles s’établissant autour de 9,4%. Or, les tarifs de ces assurances ont grimpé de 38% en treize ans, soit 2,5% par an (contre 1,6 % pour l’indice des prix à la consommation).
Pour profiter de ce marché florissant, les assureurs s’allient. Ainsi, à la fin août, cinq mutuelles ont fusionné pour créer Harmonie Mutuelle, nouveau numéro un avec 4,5 millions d’assurés devant la MGEN (Éducation nationale). Mais les particuliers ne font pas assez jouer la concurrence : 49% des sondés ne comparent pas les tarifs avant de choisir une mutuelle, selon le courtier AcommeAssure, qui estime les écarts de prix à 30% pour une couverture équivalente.


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